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Stop à la discrimination des jeunes qui habitent seul.e.s !

Les familles sont touchées de plein fouet par la hausse des prix et voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Nombreux sont celles et ceux qui sont contraint.e.s de changer leurs habitudes alimentaires ou de reporter des soins de santé pour pouvoir boucler les fins de mois.


J’estime que des mesures doivent être prises rapidement pour éviter que les groupes les plus fragiles basculent dans la pauvreté ! C’est pourquoi j’ai déposé un texte au Parlement pour soutenir les jeunes qui habitent seul.e.s et qui bénéficient du revenu d’intégration sociale.

Les jeunes, un public particulièrement vulnérable


La situation des jeunes s’est dégradée ces dernières années. En 10 ans, le nombre d’étudiant.e.s dépendant du CPAS a doublé. Bénéficient aujourd’hui du revenu d’intégration sociale (RIS) près de 50.000 jeunes de moins de 25 ans. C’est inimaginable.

La précarité étudiante est un frein important à l’accès aux études supérieures. Cette précarité pousse parfois les jeunes à s’autonomiser de leur famille et à vivre seul.e. Pour vivre un minimum dignement et obtenir des droits de subsistance, ces jeunes en quête d’émancipation et d’avenir doivent accomplir des procédures longues et remettre des dizaines de documents au CPAS – documents dont ils ne disposent pas toujours, comme la preuve de revenus de leurs parents.


Par ailleurs, il existe une distinction incompréhensible quant à la prise en considération des ressources dans le cadre de l’octroi d’un RIS, en particulier en ce qui concerne les allocations familiales. En effet, si un.e jeune vit seul.e, le montant du RIS est diminué de ses allocations familiales alors que, s’il/elle vit avec ses parents, elles ne sont pas prises en compte dans le calcul.

Ainsi, le simple statut administratif (isolé.e ou cohabitant.e) du jeune fragilise celles et ceux qui sont en situation de rupture familiale et les pénalise dans leur quête d’émancipation. Cette situation complexe entraine nombre de jeunes dans une situation financière difficile.


Augmentons leur RIS pour lutte contre la précarité étudiante


Afin d’améliorer la situation des bénéficiaires qui ont quitté le ménage des parents, j’estime qu’il y a lieu de supprimer cette distinction injuste. C’est pourquoi j’ai déposé une proposition de loi au Parlement fédéral pour que les allocations familiales des jeunes ne soient plus prises en considération dans le calcul de leurs ressources.


Ce texte, qui a reçu de nombreux avis positifs, fait maintenant l’objet d’analyses au sein du Parlement Fédéral. Je me battrai jusqu’au bout pour son adoption, et pour que l’augmentation du revenu des jeunes habitant seul.e.s constitue un pas de plus dans la lutte contre la précarité étudiante !

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