Si elle n’est pas toujours apparente, la pauvreté est un phénomène bien réel dans notre pays, qu’il y a lieu de combattre avec force et courage.
Cette vision est celle qui guide l’action des socialistes au gouvernement fédéral ; c’est elle qui nous a permis de négocier diverses mesures visant à améliorer le bien-être de nos citoyen.ne.s les plus précarisé.e.s.
Faisons le point sur l’une de nos victoires : le relèvement des allocations les plus basses.
Le relèvement du RIS, de la GRAPA et de l’ARR : pour que plus personne ne soit laissé au bord du chemin
Selon le Baromètre de la pauvreté, en 2020, 19 % des belges se trouvaient en situation de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, et 4% des habitant.e.s connaissaient des privations matérielles sévères. Les différentes crises que nous traversons n’ont fait qu’aggraver la situation de nombreux ménages : arrêts maladie, chômage partiel, diminution du travail informel, augmentation des prix de l’énergie et de l’essence… tous ces éléments ne représentent qu’une partie mineure de tous les facteurs qui affectent les ressources des ménages les plus modestes.
Afin de soutenir nos citoyen.ne.s les plus fragiles, un plan de revalorisation des allocations sociales en quatre phases est mis en œuvre depuis le 1er janvier 2021, et se terminera à la fin de la législature en 2024. Le revenu d’intégration sociale (RIS), l’allocation de remplacement de revenu des personnes handicapées (ARR) et la garantie de revenu aux personnes âgées (GRAPA) seront ainsi augmentés de 22,25%. Près de 415.000 personnes sont concernées. Cette augmentation s’ajoutera à l’indexation automatique et à l’enveloppe bien-être que le gouvernement dégage chaque année pour les allocations les plus basses.
Concrètement :
RIS et ARR: une mère de famille célibataire touchait 1.295,91 euros par mois en 2020. Après la revalorisation du 1er janvier 2021, ce montant a atteint 1.330,74 euros. Au premier juillet, l’application de l’enveloppe bien-être a permis de relever l’allocation à 1.357,36 euros.
GRAPA : un isolé touchait 1.154,41 euros par mois en 2020. Après la revalorisation du 1er janvier 2021, ce montant a atteint 1.184,20 euros. Au 1er juillet, l’enveloppe bien-être a permis de relever la GRAPA à 1.207,88 euros.
La pension minimum à 1.500 euros : un filet de sécurité pour nos aîné.e.s
Les inégalités dans le monde du travail se retrouvent accentuées au moment de la retraite. En effet, les personnes ayant un niveau de formation plus faible connaissent en moyenne des carrières moins stables et des métiers plus pénibles. Les inégalités en terme de genre aggravent également la situation : les femmes ont en moyenne des carrières plus courtes que les hommes et ont plus souvent recours au temps partiel (42,5% contre 11,8%). Le résultat de ces inégalités est que 16% des pensionné.e.s belges vivent aujourd’hui avec des revenus proches du seuil de pauvreté ; en particulier, deux tiers des personnes qui touchent une pension sous ce seuil sont des femmes.
Afin de lutter contre la pauvreté de nos seniors, les socialistes ont lancé une réforme des pensions. Cette réforme vise notamment à revaloriser la pension minimum de manière progressive pour atteindre en 2024 1.500 euros net par mois. 700.000 personnes sont concernées par cette mesure, des salarié.e.s, des indépendant.e.s mais aussi des fonctionnaires. Tout comme le RIS, la GRAPA et l’ARR, cette augmentation progressive en quatre phases s’ajoute à l’indexation automatique et à l’enveloppe bien-être.
Concrètement :
au 1er septembre 2020, un.e pensionné.e isolé.e touchait 1.291,69 euros par mois. Après la première revalorisation du 1er janvier 2021, ce montant a été porté à 1.325,92 euros. Lors de la seconde revalorisation en 2022, ce montant augmentera à 1.444,40 euros ; en 2023 à 1.482,68 euros ; en 2024 à 1.567,93 euros - pour atteindre en mars 2024 un total de 1.615,28 euros, enveloppe bien-être et indexation compris.
C’est ainsi qu’avec l’arrivée des socialistes au gouvernement fédéral, le retour du cœur est devenu une réalité. Et je ne vous présente ici qu’une partie infime de toutes les mesures sociales que nous avons obtenues depuis le début de la législature : suppression du prix de l’amour, allongement du congé de naissance, augmentation du salaire minimum, extension du tarif social énergie, création d’un impôt sur la fortune … sont tant de mesures rouges pour lesquelles nous nous sommes battu.e.s avec force !
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